dimanche 19 juin 2011

KAHOA NUI ! “Mille saluts” aux Papas, Hanavave le 19 juin 2011

"Devenir adulte, c'est reconnaître, sans trop souffrir, que le "Père Noël" n'existe pas."

(Hubert Reeves ; Extrait de L'Espace prend la forme de mon regard)
Dimanche 19 juin : FETE DES PERES
Dimanche de la fête des Pères. De bon matin, le Capitaine a représenté la famille pour la messe spéciale Fête des Pères. Les enfants ont apporté pendant la cérémonie à leurs pères les couronnes qu’ils avaient spécialement confectionnées avec fleurs et verdure. Un papa comblé nanti de plusieurs couronnes –père donc de plusieurs enfants- en a offert une à Luké, estimant que puisque ses enfants sont un peu loin et ignorent tout de la fabrication de la couronne de fleurs, il avait l’air un peu nu sans collier fleuri autour du cou. 
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Quel dommage que les photos ne restituent pas les odeurs. Les effluves de ce collier de tiaré ont embaumé le carré pendant plusieurs jours.
Si j’ai séché la messe, c’est que j’avais une mission importante. Désirée organisait un grand repas –grillades, chèvre au lait de coco, salades, poisson mariné - pour la Fête des Pères. Mais aussi pour l’anniversaire du jeune Alex, 9 ans, ce n’est pas rien ! Et j’étais chargée du gâteau d’anniversaire. clip_image003
Alexandre, de son nom Marquisien VAINUI “L’eau qui coule”
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TEVEPAHAU (Désirée) et ANITUAVAU (Jacques)
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                                            VAIHAU “L’eau douce” (Jean-Pascal)                    HAUNUI “La paix” (Félix)
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Martine et Christian ont apporté le “foie gras maison de Martine, gros succès !Nous, le Champagne. Gros succès également ….
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Nous, le Champagne. Gros succès également ….
 
clip_image009                                                                                                   Et la chantilly : Ovation à l’unanimité !
clip_image010                                                                    Gâteau marbré farci de crème pâtissière et nappé de chocolat fondu.
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                                   A gauche, un copain, au milieu l’Anniversé en pleine action, à droite, son frère qui le soutient.
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                               Luké a préparé une Chantilly Rose grâce au colorant alimentaire et tapisse généreusement le gâteau.
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                                                                   Pas une goutte ne se perd, on a affaire à des gourmands professionnels.
Dans l’après-midi, nous accueillons Carine. Nous nous connaissons depuis Panama, où elle était équipière sur Yoda, le voilier de Jedi. Yoda a continué sur la Nouvelle Calédonie et Carine a stoppé à Hiva Oa. Elle nous rejoint pour continuer le voyage jusqu’à Tahiti: le courant était bien passé, elle est calme, posée et très agréable. Nous devrions bien nous entendre. Elle arrive après 3h de speed-boat, sorte de vedette tenant du cheval de foire –le truc affreux qui saute en tout sens pour désarçonner le couillon qui a payé pour se faire secouer comme un prunier- et des montagnes russes en folie. Epuisée. Vermoulue. Elle mange un peu et nous regagnons la Belle pour un repos bien mérité. Une fois installée dans sa cabine, je lui souhaite une très bonne nuit et … une heure après, branle-bas de combat: l’ancre s’est décrochée. Les bourrasques sont de plus en plus fortes avec des pointes à plus de 40 nœuds. Luké tente de ramener le cata dans le goulet entre les falaises mais la force du vent est telle que par trois fois il sera impossible d’ancrer. Le guindeau en profite pour se déclarer en grève définitive: comment revenir en pleine tempête de vent, ancrer en pleine nuit sans guideau ? Christian nous aide au mieux, éclairant avec un projecteur la baie. Mais c’est risqué et dangereux, autant pour nous –les falaises sont proches- que pour les autres voiliers –nous sommes lourds et peu manœuvrables. La décision est vite prise et l’ancre remontée: nous partons directement sur Nuku Hiva.
On est tristes de partir ainsi, sans saluer nos amis de Fatu Hiva. Furieux contre ce guindeau qui nous a déjà gâché pas mal de mouillage.
Mais nous savons que nous reviendrons à Fatu Hiva. Alors, il n’est pas question d’adieu à la Baie des Vierges mais d’un au-revoir.
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