Ils eurent peu d’enfants –mais très réussis- vivent toujours très heureux –malgré leurs caractères respectifs- et se marièrent !
Le Conte à l’Envers des Mariés de l’An 2010,
ou
« Le voyage sans fin de Marie et Luké »
Pourtant, tout avait bien commencé. Les invités, famille, amis et autres chanceux, s’étaient bien sagement assis face à la table officielle, le Maire et ses deux adjoints, amis de longue date, ceints de l’écharpe tricolore étaient prêts. Bon, le démarrage du cortège a été un peu plus perturbé que prévu par les embrassades inévitables mais enfin, le cortège s’était formé : Perrine, demoiselle d’honneur en tenue des îles, fleurie à souhait et assortie aux mariés, en rouge et blanc, ouvrait la marche.
Le marié superbe et tout sourire (un peu crispé ?) dans son pantalon et chemise en lin blanc, petit gilet damassé beige et boutonnière de marguerite rouge. La mariée, resplendissante bien sûr (oui, je sais, on n’est jamais si bien servi que par soi-même) émergeant d’une robe rouge vif porte-bonheur, très couture avec corset descendant sur les hanches et jupe en plis creux jusqu’aux chevilles, petit bouquet champêtre de marguerites –blanches- étranglé entre les mains (un peu stressée, la mariée ?). Le tout sur l’émouvante chanson de Bourvil « La Tendresse », chantée par les élèves de la chorale de La Mosson à Montpellier (La Mosson : pour les « estrangers », c’est notre cité des Minguettes à Montpellier où j’ai travaillé l’année scolaire 2009/2010, lieu extraordinaire dans tous ses « sens sémantiques")
Le marié superbe et tout sourire (un peu crispé ?) dans son pantalon et chemise en lin blanc, petit gilet damassé beige et boutonnière de marguerite rouge. La mariée, resplendissante bien sûr (oui, je sais, on n’est jamais si bien servi que par soi-même) émergeant d’une robe rouge vif porte-bonheur, très couture avec corset descendant sur les hanches et jupe en plis creux jusqu’aux chevilles, petit bouquet champêtre de marguerites –blanches- étranglé entre les mains (un peu stressée, la mariée ?). Le tout sur l’émouvante chanson de Bourvil « La Tendresse », chantée par les élèves de la chorale de La Mosson à Montpellier (La Mosson : pour les « estrangers », c’est notre cité des Minguettes à Montpellier où j’ai travaillé l’année scolaire 2009/2010, lieu extraordinaire dans tous ses « sens sémantiques")
« On peut vivre sans richesse, presque sans le sou,
Des seigneurs et des princesses, y’en a plus beaucoup,
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas,
Larme à l’œil, on se pose raides comme des piquets sur nos chaises. La famille attendrie est aux aguets. Les témoins –il ne nous en faut pas moins de quatre- vissés à leurs places.
M. Le Maire nous fait un beau discours, on se connaît bien, il sait ce qu’il dit ! La lecture des droits des époux est intéressante, on saute le chapitre « enfants », ils ont 27 et 21 ans – de toutes façons, ils seront toujours nos enfants- et Jeanne, bien qu’exceptionnelle d’intelligence et de beauté reste encore un mystère : ce n’est pas un enfant, est-ce vraiment une chienne ? Elle tient du Mogwaï et de Maître Yoda dans le regard, les oreilles et la barbichette.
Question : « Voulez-vous …etc. ? » La mariée, en bon Bélier, répond illico « Oui ! ». Ce n’est pas le moment de réfléchir, de toutes façons, c’est une habitude j’ai tendance à parler d’abord et réfléchir ensuite. Mais là, en l’occurrence, c’est mûrement réfléchi !
Le marié, en sombre Taureau, laisse monter son « Oui » du fond de ses entrailles. En voilà un au moins de « Oui » qui vient de loin : plus de 2O ans de fiançailles, il était temps de passer aux épousailles.
L’assemblée, émue mais confiante, applaudi. Les témoins signent d’un geste auguste, nous aussi. La Municipalité nous offre de forts jolis cadeaux, fins et pour certains très bien ciblés : un ensemble « tête à tête » décorés des chats de Dubout (Notre Artiste de Palavas !), assortis à notre Cat-Logo, une assiettes déco peinte à la main d’un dessin inspiré de Peynet et personnalisée, et le livre du « Parler Palavasien ». J’adore les dictionnaires de langues et encore plus celui du parler de chez nous …quand on est loin !
La musique de « fin de cérémonie » est envoyée : un bon vieux rock chat-oyant , l’histoire du matou qui se range des gouttières pour ronronner auprès de sa minette. D’actualité, non ?
Et là, le marié disjoncte. Il empoigne la mariée (non, pas par les cheveux, j’ai dit que c’était un Taureau, pas un homme de Neandertal) par la taille et c’est parti pour un rock en pleine Mairie, sous les yeux esbaubis de certains, le grand sourire du Maire et des adjoints (qui reconnaissent bien là l’animal).
Champagne ! Les bouchons sautent, je crois que ce n’est pas tous les jours qu’un mariage en Mairie se termine par une coupe de Champagne pour tous, c’est un très beau cadeau que le Maire et la municipalité de Palavas nous ont offert. Par amitié pour nous et pour mon père qui, à notre grand regret n’a pas voulu se mettre derrière la table officielle, en « adjoint honoraire » après 20 ans passés au service de la ville. Trop d’émotion pour Papy !
Ah, à présent une précision : nous sommes bien sur le Journal de Voyage de Belle de Lune, fier coursier des mers ( grosse mémère aussi mais avec des rondeurs bien placées et un confort de palace !) qui reprend ses activités après un arrêt de 3 ans pour cause de travail – cet épisode fera l’objet d’un journal à part – à Grenade-West-Indies ( oui, pas Grenade en Espagne !) avec création d’une marina et d’un restaurant Français au fin fond d’une anse de carte postale. Et une année de retour aux sources pour moi, reprise d’un poste très particulier dans l’Education Nationale à Montpellier.
Toutes mes félicitations pour votre mariage!! tous mes voeux de bonheur.
RépondreSupprimerC'est avec un grand plaisir que je prends connaissance de votre blog.... et que je revois quelques photos de lieux que nous avons visités ensemble avec vous, Brigitte et Jean-Luc il y a 2 ans!!
Faites un splendide voyage, prenez-en plein les mirettes et soyez heureux!!!
gros bisous
Corinne