“Chaque homme a trois caractères : celui qu’il a, celui qu’il montre et celui qu’il croit avoir” (Proverbe anonyme et plein de sagesse)
Jeudi 7 avril, 5h15, tout petit jour…
Le pilote étant annoncé pour 6h, la joyeuse équipe se retrouve autour de la table du petit déjeuner à 5h30. Joyeuse mais encore bien endormie… Francisco arrive vers 7h30, ce qui peut être considéré ici comme presque en avance. Nous avons au moins quatre heures de navigation sur le lac Gatun avant la première écluse de descente vers le Pacifique. Le lac est plat comme un lac, ça tombe bien, l’équipe est un tantinet fatigué …
Francisco, pilote du 2è jour (non, ce n’est pas une secte).
Nous croisons des monstres Russes, Norvégien, enfin, battant pavillon ! Les équipages sont eux très cosmopolites… dans le genre Indonésiens ou Serbes “pas chers”. souvent suivis de leur “poisson pilote” ou pilotine perso. Voire deux. Car dans les tournants, ou en cas de changements de position, il en faut une pour pousser et une autre pour tirer le cargo. Seul, il va tout droit, point. Et si on est sur le chemin, mieux vaut se carapater vite fait.
Moisson suprême?
Jeudi 7 avril, 5h15, tout petit jour…
Le pilote étant annoncé pour 6h, la joyeuse équipe se retrouve autour de la table du petit déjeuner à 5h30. Joyeuse mais encore bien endormie… Francisco arrive vers 7h30, ce qui peut être considéré ici comme presque en avance. Nous avons au moins quatre heures de navigation sur le lac Gatun avant la première écluse de descente vers le Pacifique. Le lac est plat comme un lac, ça tombe bien, l’équipe est un tantinet fatigué …
Francisco, pilote du 2è jour (non, ce n’est pas une secte). 
Nous croisons des monstres Russes, Norvégien, enfin, battant pavillon ! Les équipages sont eux très cosmopolites… dans le genre Indonésiens ou Serbes “pas chers”. souvent suivis de leur “poisson pilote” ou pilotine perso. Voire deux. Car dans les tournants, ou en cas de changements de position, il en faut une pour pousser et une autre pour tirer le cargo. Seul, il va tout droit, point. Et si on est sur le chemin, mieux vaut se carapater vite fait.
Moisson suprême?
Entre équipiers: “Je la prends ou tu la tires ?”, “Bof…”
Finalement, il choisit la barre !
L’écluse, c’est par là !
Pour la descente, deux canaux parallèles peuvent être empruntés: d’où l’utilité de la flèche indicative de celui qui est libre si on ne veut pas se retrouver nez à nez avec un super tanker.
Le temps se couvre, le ciel descend …
Les toulineurs toulinent….
Mais en sens inverse: là, on descend, c’est nettement moins impressionnant que quand nous nous trouvions tout au fond de l’écluse avec un tout petit toulineur là-haut, penché sur nous !
Le ciel nous tombe sur la tête …
Une partie de l’équipage descend aux abris. Contrariée mais sèche, elle.
Geneviève nous fait alors un remake des Demoiselles de Rochefort, maintenant “La signora de Miraflorès”
Ouverture sur le Pacifique
Et qui c’est qui est content s’être sur le Pacifique ?
Symbole de l’arrivée dans la zone Pacifique, le Pont des Amériques, qui relie l’Amérique Centrale à l’Amérique du Sud.
Dans une semaine, c’est à nous!
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